Je me nomme KALONDJI AKIALA Marie-Reine Anastasie, affectueusement et communément appelée Reina🥰 KAR😎
Étudiante en 7ème année de médecine biomédicale/ UNIKIN
#. Sous peu, Médecin stagiaire👩⚕️
#. Entre-temps, Séminariste👻
Comme véhiculé, cette soirée sabbatique se veut couronnée d'un exposé scientifique rimant avec ce mois dédié à la femme en l'occurrence aux doctoresses "kabaques" .🤭 😉
Nous allons certes consommer un mets hyper délicieux😋, de grande envergure, dans nos milieux 🌐.
Il s'agit bel et bien des infections urinaires et du vaste champ des infections sexuellement transmissibles (IST, en sigle).
La présence des microbes à n'importe quel endroit du corps humain préoccupe d'autant plus qu'ils se localisent aux organes présumés sacrés, et pire, tabouisés par notre culture négro-africaine...🤷♀️🤦♀️
Qu'à cela ne tienne, dans notre forum, nous resterons tant scientifiques que modestes😊
Le plan de notre exposé s'ostentatoirise tel quel :
A. Infections urinaires
1. Définition
2. Épidémiologie
3. Etiopathogénie
4. Facteurs de risque ou favorisants
5. Diagnostic
6. Prise en charge
7. Complications
B. Infections sexuellement transmissibles (IST)
1. Ce que nous en savons ?😊
2. Ce qu'on aimerait savoir ?🤷♀️😉
3. Prise en charge
Sans plus perdre une tierce, nous vous souhaitons d'ores et déjà "good appetite". 😋😇
1ère partie: Infections urinaires
1. Définition
2. Épidémiologie
3. Etiopathogénie
4. Facteurs de risque ou favorisants
5. Diagnostic
6. Prise en charge
7. Complications
1. DÉFINITION
Par définition, l'on qualifie d'infection urinaire (IU), toute présence des germes(microbes) ou leucocytes, en nombre anormalement élevé, dans l'urine
#. Germes : 10 exposant 5/ml
#. Leucocytes :10 exposant 4/ml soit 10GB/mm3
L'infection pourrait se cantonner au niveau du bas appareil urinaire (urètre,vessie), portant cependant le nom de Cystite (IU basse) ou bien, au niveau haut (rein), nommée pyélonéphrite alias IU haute.
En outre, retenons que l'IU est une auto-contagion soit non transmissible.
2. ÉPIDÉMIOLOGIE
L'IU est plus fréquente dans notre pays que partout ailleurs.
L'on dénote une proportion de 1/3 des femmes la développant dans leur cursus terrestre avec pic au début de la vie sexuelle et à la ménopause.
3. ETIOPATHOGÉNIE
A notre connaissance, l'urine en soi est stérile et que l'urètre se colonise par la flore périnéale, étant donné que le réservoir bactérien serait plus digestif.
Par conséquent, la bactérie migre afin d'atteindre l'urètre, s'ascensionne pour la vessie voire le rein en s'escortant sûrement des manifestations cliniques dont nous ferons mention plus bas.
Toutefois, dans la pluralité des germes susceptibles d'enclacher une IU, nous retenons les plus incriminés :
#. E. coli
#. Proteus mirabilis
#. Klebsiella
#. Entérocoques
4. FACTEURS FAVORISANTS
Trop de biais dans les conseils prodigués sur ce qu'on l'on doit ou ne pas faire.
" Kozanga koyeba liwa ya ndambu" /l'ignorance est une mort vécue à moitié/ (traduit du lingala).
Raison pour laquelle notre exposé se veut crucial et vaut tout son pesant d'or du fait de nous sortir des brouillards, des racontars...
Bien que moults soient les facteurs pouvant provoquer la survenue d'une IU, du moins, notre chance est que la quasi-totalité serait évitable
La liste n'étant pas exhaustive, nous citons entre autres :
#. Sexe féminin♀️
Signalons que l'on n'évoque le diagnostic de Cystite que chez la femme !!!
#. Mauvaise hygiène périnéale:
+Hygiène intime rare ou trop fréquente
+ Usage inopportun des antiseptiques (Germol®, Détol®, Lawash®...)
(Trop d'hygiène tue l'hygiène)
#. Stase urinaire:
+ Subséquente à des uropathies obstructives (à l'instar de lithiases rénales,anomalies anatomiques des voies excrétrices)
+ Rétention volontaire d'uriner ou vidange incomplète
#. Coït
Martelons que ceci concerne les IU non IST
#. Ne pas uriner après un rapport sexuel (non protégé)
#. Maillots de bain humides et serrés
A ceci s'agrippe le port des sous-vêtements en nylon et de protège-slips
#. Présence d'un corps étranger ( sonde urinaire, spermicide, stérilet,...)
#. Aliments trop acides et/ou riches en sucre
#. Constipation, fécalome, diarrhée
#. Oxyurose
#. Grossesse
L'effet du volume utérin concomitant avec celui de la progestérone sur les uretères, nous élucident à suffisance
#. Autres maladies telles que le Diabète sucré, cancer, SIDA...
+ M. neurologiques ( Alzheimer, démence, AVC, parkinson) et la prise des neuroleptiques.
#. Prise des médocs cholinergiques
Autant que faire se peut, protégeons-nous🤗
5. DIAGNOSTIC
A. Clinique
a. Cystite
+Pas d'altération de l'état général
-Pas de fièvre, frissons
-Pas de lombalgie
+ Signes fonctionnels urinaires
-Pollakiurie(sensation de vessie pleine, fréquente envie d'uriner, à de faibles quantités de fois, urine trouble, malodorante)
-brûlure, douleur mictionnelle, hypogastrique
-Urination impérieuse(énurésie, fuite urinaire, squatting)
-Hématurie macroscopique (probable)
-malaise, légère fièvre
b. Pyélonéphrite
-AEG (altération de l'état général)
-Douleur abdominale, lombalgie
-Fièvre, frisson
-signes digestifs (Nausée, vomissement, diarrhée, anorexie)
B. Paraclinique
-BU (bandelette urinaire)
-ECBU (examen cytobactériologique urinaire)
-Echographie rénale
-Scintigraphie, urographie,... au besoin.
6. PRISE EN CHARGE
A. Pharmacologique
a. Cystite : antibiothérapie orale, y jointe antiseptique urinaire si nécessaire
b. Pyélonéphrite : antibiothérapie parentérale ou orale selon la gravité
⚠️ N'oubliez jamais guère que le choix des médocs et posologie doivent carrément être fonction des paramètres ci-dessous :
- résultats du labo, culture
-gravité de la maladie
-anomalies de voies excrétrices
-symptomes(nausée, vomi...)
-comorbidité(cancer, Diabète,...)
-état physiologique (grossesse,...)
B. Chirurgicale
-Correction des anomalies anatomiques, obstruction chronique
-ablation de gros calculs
C. Mesures préventives
Puisqu'il s'avère capital de prévenir plutôt que de guérir mais aussi et surtout que la visée primordiale de notre exposé table sur la prévention, ayant déjà parlé en long et en large des causes, nous aurons grand plaisir de nager dans cette piscine de préventions😇
#. Toilette intime : se laver à la main avec un savon *doux
#. Après défécation, s'essuyer d'avant en arrière (wipe front to back)
#. Couper régulièrement la toison pubienne (à ras ?) 🤷♀️
#. Pendant les menstrues, renouveler fréquemment les tampons (bande hygiénique)
#. Porter les sous-vêtements en coton, pas trop de nylon, moulant
#. Se rendre aux WC dès que l'envie se fait sentir
#. Penser à la petite envie avant de sortir de chez soi
#. Consommer des fruits, aliments riches en fibres
# Beaucoup boire (hydratation importante) combien de litres par jour?🤷♀️
#. Faire le plein des probiotiques
#. Penser à uriner après copulation
#. Etc
Grosso modo, éviction de toutes les causes évitables 😌
7. COMPLICATIONS
Nous faisons mention de:
#. Abcès rénal
#. Cicatrices rénales( à fortiori chez les enfants)
#. Insuffisance rénale
#. Septicémie
#. Dysparéunie
#. Absentéisme
#. Récidive
Seconde partie: INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
(IST comme acronyme)
1. Ce que nous en savons
2. Ce que nous aimerions savoir
3. PEC
1. CE QUE NOUS EN SAVONS
Au vu de la panoplie des IST, ce point se veut plus interactif en vue de nous enrichir mutuellement.
Nonobstant ce, nous placerons de notre part quelques poussières de mots.
a. Mode de transmission
Les IST ou disons mieux les MST (Maladies sexuellement transmissibles) étaient naguère dénommées les maladies vénériennes ( de Vénus : déesse de l'amour)
Par là, nous appréhendons limpidement que ce sont des infections contractées ou contractables lors de l'activité sexuelle notamment via le contact vaginal, oral, anal mais, en outre, certaines d'entre elles empruntent la voie verticale (mère-enfant, objets souillés...)
Nombreuses sont-elles certes mais n' ayant pour la plupart rien en commun sinon le mode de transmission sexuelle
b. Clinique
- Souvent Asymptomatique
- Lésions(tardives de fois)
- ulcérations
- Ecoulements urétro-vaginaux
- Démangeaison
- Etc.
c. Localisation
- Loco-régionale: Autour de la porte d'entrée
- Généralisée: sur une plus grande étendue
#. Bouche : fellation, cunnilingus, annulingus
#. Vagin: fornication, froteurisme
#. Sang, sécrétions, peau
d. Les principales MST
a. Bactériennes
#. Syphilis
#. Chlamydiose
#. Gonoccocie
#. Staphyloccocie
b. Virales
#. Hépatite virale
#. Ebola
#. Herpès
#. HPV
#. SIDA
c. Parasitaires
#. Trichomonase
#. Gale (sarcoptes scabiei)
#. Phitriose
d. Mycosiques
#. Candidose
La liste qui reste se veut non exhaustive...
2. CE QUE NOUS VOULONS SAVOIR
A vous la balle...🙃
Heureusement que nous avons parmi nous nos aînés, médecins des hôpitaux, pour nous éclairer à suffisance😁.
[Cette rubrique étant associée au développement des nombreuses pathologies, est laissée vide afin que le(la) lecteur (trice) pose des questions sur ce qu'il veut savoir. Et les réponses lui seront données dans la possibilité où les questions seraient résolues dans la littérature disponible].
3. PRISE EN CHARGE
Elle est relative et spécifique à chaque IST.
Notre espérance est telle qu'aux jours à venir nous aurons parmi nous ceux qui s'évertueront de nous enrichir de façon plus détaillée et/ou approfondie sur chacune de ces IST.
Néanmoins, à l'instar de mesures préventives, nous recommanderons :
ABC (Abstinence (chasteté)- Bonne fidélité- Capote (préservatifs)) sur quoi chacun à la longeur de sa foi ou religion et en conformité avec ses principes ou modes de vie portera son choix
Quant à notre visée, nous avons souhaité en ce mois de la femme mettre plus accent sur les causes et conséquence (des infections urinaires et sexuellement transmissibles) à telles enseignes qu'aucune doctoresse du Kaba, à la mesure de grâce, n'en soit sujette
Merci pour votre aimable attention!
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